Prêtres aînés : soutenons ceux qui nous ont toujours soutenus.

Toute leur vie, ils sont totalement donnés au service de chacun et chacune d’entre nous.

Pourquoi donner ?

Les prêtres aînés du diocèse du Mans perçoivent une petite retraite qui ne suffit pas à subvenir aux besoins émanant d’une perte d’autonomie ou d’un handicap lié à l’âge. Votre don permet de les accompagner matériellement et humainement, de prendre en charge le coût de leur hébergement et de leur faire bénéficier de services d’aide à domicile ou d’une structure d’accueil et de soins adaptés.

Vous pouvez contribuer à leur apporter un cadre de vie digne, correspondant à leurs besoins et leurs attentes. C’est un beau moyen de les remercier pour leur sacerdoce et de manifester concrètement la communion dans l’Église.

Témoignage

Lucie Vidal, bénévole chargée de la protection sociale des prêtres aînés depuis 2 ans, mariée et mère de deux enfants.

Quelle est votre mission ?

Ma mission principale est d’accompagner les prêtres de plus de 75 ans sur des questions médico-sociales : maintenir l’indépendance à domicile avec, par exemple, une aide-ménagère, une livraison de repas ou des soins médicaux à domicile. J’assiste également les prêtres dans leurs démarches administratives auprès de leur mutuelle, de leur caisse d’assurance maladie et pour les demandes de subventions. Je les aide également à décrocher un rendez-vous médical ou à remplir un dossier pour une hospitalisation.

Après l’autonomie à domicile, vient généralement l’entrée en maison de retraite. Je leur explique, leur propose et reste disponible. J’ai remarqué qu’il valait mieux prendre les devants avec une pré-inscription pour faciliter l’entrée quand le besoin se fait pressant ou qu’une place se libère. Avec le service de l’Économat, le vicaire général et l’évêque, nous restons en veille sur les situations. J’ai autant de missions qu’il y a de besoins.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret ?

Suite à un accident de santé, et après une convalescence de quelques mois à la maison Bonnière Saint-Aldric, un prêtre âgé a pu retourner vivre dans son appartement. Sa situation n’impliquait pas une perte d’autonomie. Toutefois, son état de fatigue a engendré des complications d’ordre logistique, notamment dans la gestion des repas. J’ai pu faire le point avec lui sur ses besoins et lui ai proposé une prestation de service afin de l’accompagner au mieux dans cette problématique.

Qu’aimez-vous le plus dans votre mission ?

Chaque prêtre rencontré me parle d’abord de sa vocation et de son parcours. Je trouve ces échanges très enrichissants. Ils restent des prêtres car ils ont donné leur vie. Ils sont aussi des êtres humains. Il leur est souvent difficile d’accepter la diminution liée à la vieillesse, de n’avoir plus la capacité de servir les autres et, plus encore, d’être aidés. Cette posture, qui n’est simple pour personne, semble particulièrement compliquée pour eux. Il faut savoir ne pas brusquer les choses, laisser chacun aller à son rythme et libre de ses choix. C’est une leçon d’humilité.