Pour vivre le sacrement des malades

Différentes façons de proposer ou recevoir l’onction

Lorsque nous accompagnons un malade, il arrive, surtout si sa santé se dégrade fortement, que nous pensions que s’il recevait le sacrement de l’onction des malades, il s’en trouverait mieux. Oser en parler, oser le proposer, le pas est souvent difficile à franchir d’autant que ce sacrement est souvent encore confondu avec l’extrême-onction… En réalité, il s’agit de dire au Christ : « Ma vie est trop lourde à porter, aide-moi ». Dans ce sacrement, qui est celui de la tendresse de Dieu, Jésus s’approche de nous et puisqu’il nous est trop difficle de continuer à marcher, Il nous prend dans ses bras, nous porte pour que nous reprenions force et courage, pour que nous retrouvions paix et sérénité.

Pour que plus jamais personne n’ait peu de recevoir l’onction des malades, le mieux serait qu’elle soit régulièrement proposée en paroisse : un dimanche pendant l’une des messes du temps pascal par exemple. La même chose peut être vécue en établissement de santé, EHPAD ou autre. Une célébration peut aussi avoir lieu à domicile.

Et en urgence, lorsque l’onction n’est plus possible, que faire ? Il y a dans ces moments extrêmes, un principe de « non abandon » à mettre en œuvre…

Qui peut recevoir le sacrement des malades ?
Certaines étapes de la vie sont propices au sacrement des malades : l’annonce d’une maladie grave, un palier au cours d’une maladie chronique évolutive, lorsque la vieillesse semble plus pesante, dans le cas d’une grande souffrance morale et bien sûr aux portes de la mort. 
Où et comment recevoir le sacrement des malades ?

Elle peut se dérouler en établissement de santé ou bien à domicile ou lors d’une célébration communautaire. L’essentiel du sacrement se trouve dans l’imposition des mains suivi de l’Onction faite avec l’huile des malades bénie par l’évêque lors de la messe Chrismale.

Faut-il être conscient pour recevoir le sacrement des malades ?

Cela est préférable car le malade doit pouvoir le demander en toute liberté.