Pastorale des migrants

Notre mission 

Avec une dizaine de bénévoles, la responsable, son adjoint et le prêtre accompagnateur du service diocésain de la pastorale des migrants du Mans, assurent :

L’accueil et le développement intégral des personnes migrantes (présence de l’Eglise catholique locale parmi les migrants.)

  • Un accueil fraternel
  • Un accueil administratif et juridique
  • Un accueil spirituel

La promotion de la communion (présence des migrants dans l’Eglise catholique locale) :

  • Des temps de célébrations
  • Interventions dans les établissements scolaires ou paroisses
  • Alerter
  • Permettre la rencontre pour changer les regards
Photo de Gaëlle JACQUIER et Marcel MOUKOURI LOBE de la pastorale des Migrants
Marcel MOUKOURI LOBE et Gaëlle JACQUIER 

Contact

Service diocésain de la Pastorale des migrants

  • Gaëlle JACQUIER, responsable
  • Marcel MOUKOURI LOBE, adjoint

02 43 54 50 25 / 06 87 95 39 71
pastomigrants@sarthecatholique.fr

Permanences sur rendez-vous :
Mardi et jeudi de 14 heures à 17 heures

Actualités du service

Les essentiels

Migrant, demandeur d’asile, réfugié : même définition ?

Même si ces mots sont employés régulièrement l’un pour l’autre, ils n’ont pas la même signification.

  • Migrant : se dit d’une personne qui quitte son pays d’origine pour venir s’installer durablement dans un pays dont elle n’a pas la nationalité.
  • Demandeur d’asile : se dit d’une personne qui a fuit son pays parce qu’elle y a subi des persécutions ou craint d’en subir et qui demande une protection à un autre pays.
  • Réfugié : se dit d’une personne à qui un pays d’accueil accorde une protection, en raison des risques de persécution qu’elle encourt dans son pays d’origine à cause de son appartenance à un groupe ethnique ou social, de sa religion, de sa nationalité ou de ses opinions politiques.

Etre régularisé en France, comment ?

Il y a deux démarches possibles pour être autoriser à vivre en France : la demande d’asile, la demande de titre de séjour.

  • La demande d’asile
    Elle est faite lorsque le migrant demande à être protégé contre son pays natal, car il y craint des persécutions (tortures, mort) pour des raisons diverses (guerres, religion, homosexualité, traditions, coutumes, politique, etc…)
    C’est un organisme unique et national, OFPRA (office français de protection pour les réfugiés et les apatrides), qui étudie, au cas par cas, la situation de chaque demandeur.
    En cas de refus de protection, le demandeur peut faire un recours auprès de la CNDA (cour national du droit d’asile) qui est une cour de justice unique et nationale.

 

  • La demande de titre de séjour.
    Elle se fait auprès de la préfecture du lieu d’habitation pour des raisons de santé, de travail, de vie familiale, raisons exceptionnelles, etc…
    La décision est soumise à la discrétion du préfet.

Venir en France : Pourquoi ?

Les raisons de venir en France pour vivre et s’installer sont multiples (guerres, tortures, danger de mort, risques climatiques, politique, études, santé, regroupement familial, travail…).
A chaque situation, des conditions spécifiques sont requises pour obtenir le droit au séjour sur le sol français.
Chaque situation est unique, et demande une réponse personnalisée, et cela peut prendre du temps.

Quelle prise en charge en France ?

 

  • Pour les demandeurs d’asile.
    La convention de Genève de 1951, signée par la France stipule que le pays d’accueil doit assurer un accueil digne et humain d’un demandeur d’asile (hébergement, nourriture, santé…), le temps de l’examen de sa demande. Pour ce faire, un pays d’accueil européen octroie environ 300 € mensuels à chaque demandeur d’asile pour sa subsistance. Cette allocation prend fin dès la réponse définitive de la demande d’asile. Si la réponse de l’Ofpra est positive à la demande d’asile, le réfugié aura alors les mêmes droits qu’un citoyen français. Si la réponse de l’Ofpra est négative, le migrant n’aura plus aucune aide financière.

 

  • Pour les demandes de titre de séjour
    Aucun aide financière n’est donnée : ni allocation logement, ni allocation familiale, ni RSA. Seul l’accès à la santé est accordé.