Pour Mgr Vuillemin, la crise que traverse actuellement notre pays est d’abord la conséquence d’une absence de vie intérieure : « Il manque certainement la conscience d’avoir une vie intérieure, une vie spirituelle, et je crois que cela se ressent sur toute notre société. On voit bien qu’il y a aussi une crise de l’engagement. »

 

Concernant les prochaines élections, il rappelle que « L’évêque est le pasteur de tous ! Et notre parole, en tant qu’évêque, doit être claire, mais elle puise aussi dans l’Evangile et dans la doctrine sociale de l’Eglise et c’est une parole qui n’est pas clivante. »

 

Certains se posent la question de savoir si les évêques donnent des consignes de votes. Mgr Vuillemin répond que « dans l’Eglise, on parle beaucoup de la synodalité et on n’attend pas que toutes les décisions viennent d’en haut. Donc il serait paradoxal d’attendre que les responsables de l’Eglise disent pour qui il faut voter », tout en rappelant l’importance de prendre « le temps de la réflexion et non pas à voter sous le feu de la colère, mais en étant animés vraiment par une recherche du bien commun et essayer de voir plus loin que ses propres intérêts individuels, de voir l’avenir de notre nation. »

 

Il conclut en disant : « Chaque jour, je prie pour notre pays et j’invite tous ceux qui sont croyants, quelle que soit leur religion, à le faire de manière très sincère. »