Le denier ou la dîme de la gratitude
Décembre, mois de la générosité
Le mois de décembre, un mois crucial pour le denier ?
OUI car le denier pèse à lui seul 1/3 de la collecte de l’année !
Pourquoi le denier est-il important pour la vie de l’Eglise ?
L’Eglise ne reçoit aucune subvention ni de l’Etat ni du Vatican.
Chaque euro collecté est issu de la générosité des fidèles.
La spécificité du denier est de permettre “la subsistance” des prêtres et la rémunération des laïcs que l’évêque a appelé et envoyé en mission pastorale.
La générosité des chrétiens de la Sarthe est remarquable
car dans un contexte national de générosité en baisse,
la collecte diocésaine du denier est en légère progression par rapport à l’année dernière.
Un très grand merci !
« Soyons attentifs : Jésus nous invite aussi à pratiquer la dîme ! Car la dîme a déjà en elle-même un sens, celui qu’Abraham et Jacob ont saisi. Tous les biens qu’ils ont reçus leur viennent du Seigneur et la dîme qu’ils donnent en retour le manifeste.
Appeler au denier, c’est aussi appeler les fidèles à manifester cette reconnaissance pour ce qu’ils ont reçu du Seigneur. Et ici tout don à la même importance, du plus significatif au plus modeste.
Rappelons-nous Jésus qui s’est émerveillé
de l’obole de quelques pièces de la veuve au temple (mc12,41-44).
Cette veuve qui a pris sur son indigence et qui a donné « tout ce qu’elle possédait » ne s’est pas dit que son obole n’était pas utile par rapport à celles des riches qui déposaient des grosses sommes.
Il ne s’agissait pas pour elle de faire fonctionner l’institution, en l’occurence le Temple, mais de rendre à Dieu ce qu’elle avait reçu de lui.
Le denier, c’est cette dîme de la gratitude. »
Mgr Maurice Gardès
Archevêque d’Auch, membre de la commission financière à la conférence des évêques de France.